Les Conflits du XVIII°…

Les Conflits du XVIII°…

juin 6, 2018 Non Par admin

Guerre de Succession d’Espagne (1701-1714).

La crise européenne majeure qui s’annonce à la fin du XVII° siècle est la succession du Roi d’Espagne Charles II. En effet celui ci n’a pas d’héritier direct. Or les deux principaux prétendants sont ceux des deux principales puissances européennes de l’époque: Louis XIV avance son petit fils Philippe d’Anjou tandis que Léopold I avance son deuxième fils Charles. Il y a risque majeur de conflit car un des deux héritiers peut se sentir lésé sans compter les autres puissances européennes qui peuvent craindre l’émergence d’une nouvelle puissance en Europe qui romperait l’équilibre européen.

Louix XIV, dès les années 1690 essaie de négocier avec les Anglais et les Hollandais afin d’éviter tout conflit lors de la succession. A deux reprises on arrive à un compromis grace à un partage des possessions espagnoles entre prétendants français et impériale, et l’attribution du trône d’Espagne au fils du duc de Bavière. Or celui-ci meurt prématurèment et surtout le Roi d’Espagne Charles II et l’Empereur Léopold s’oppose à ces accords.

Charles II est tiraillé entre sa femme, belle-soeur de l’Empereur qui est favorable à la solution impèriale et un parti national espagnol qui est hostile au partage de l’empire espagnol et voit dans la France la garante de l’ intégrité de cet empire.

Le 2 octobre 1700, Charles II reécrit son testament. Il désigne Philippe d’Anjon comme son succeseur et en cas de désistement de sa part prévoit une liste de remplaçants (Duc de Bery, Archiduc Charles, Victor-Amédée de Savoie). De plus il interdit le partage de ses possessions.

Il meurt peu aprés, le 1 novembre 1700.

Louix XIV se retrouve donc devant le choix d’accepter ou de refuser ce testament, sachant que dans les deux cas la guerre est quasi inévitable, mais devant les avantages énormes que le testament procure à la France, il accepte et le 16 novembre salue le Duc d’Anjou comme le nouveau Roi d’Espagne. Celui-ci devient Philippe V d’Espagne.

Tous les états européens reconnaissent le nouveau roi sauf l’Empereur. Quant à l’Angleterre et la la Hollande elle n’accepte que du bout des lèvres un testament qui dèsiquilibre fortement la situation en Europe. Elles n’attendent qu’un prétexte pour rentrer en guerre.

Or Louix XIV va commettre plusieurs maladresses:

Il va maintenir Philippe V dans ses droits à la succession au trône de France.
Il envoie des troupes en garnison dans les Pays-Bas espagnols.
Enfin il obtient des privilèges commerciaux énormes de l’Espagne en se faisant attribuer l’Asiento.
Enfin la dernière erreure sera la reconnaisance par Louix XIV du prétendant Jacques II comme roi d’Angleterre.

Angleterre et Hollande qui s’étaient unis dans la grande alliance en 1701 déclare la guerre à la France le 15 mai 1702 et rassemble autour d’eux une large coalition des états européens avec la Prusse, la pluspart des états Allemands, le Portugal ,…

De son coté la France a pour seul allié la Bavière, la Savoie qui changera rapidement de camp et évidemment l’Espagne. On compte sur le Portugal mais celui ci choisit le camp des alliés (traité de Methuen) offrant aux ennemies de Philippe V une tête de pont pour envahir l’Espagne.

Les premières victoires sont françaises: Vendôme à Luzzara (15 aout 1702) et Villars à Fredlingen (octobre 1702) et Hochstadt ( septembre 1703). Mais les premiers revers arrivent rapidement. Dès 1702 un premier convoi est capturé par les anglais au large de Vigo, Gibraltar tombe en 1704. La Savoie fait défection le 8 aout 1703. Rapidement la France se retrouve chassé des Pays-Bas Espagnols (Ramillies le 23 mai 1706), d’Allemagne (Blenheim 13 aout 1704) et d’Italie suite à la défection Savoyardes. En 1705 la Catalogne se soulève et l’action conjugué des anglais du Portugal et des Impériaux partis de catalogne chasse Philippe V de sa capitale le 28 juin 1706. Il n’y reviendra qu’en aout suite à un soulèvement populaire; mais la majeure partie de l’Espagne est envahie. La situation se redresse un peu avec la victoire d’Almansa en 1707 mais la France connait encore de gros revers: la flotte assiégé à Toulon se saborde ( elle ne disposait plus des équipages nécéssaires et la pluspart du matèriel sera récupéré).

L’année la plus sombre pour la France arrive en 1708 avec la défaite de Audenarde (10 juillet 1708) dans les flandres et la chute de Lille ( 22 octobre): la frontière du nord est ouverte. De plus on connait un hiver 1708-1709 extrêmement rigoureux qui aggrave la situation des populations civils déjà mis à forte contribution par l’efforts de guerre que doit fournir le Royaume.

Louis XIV cherche donc à négocier mais les exigences alliées sont trops contraignantes ( il doit les aider à chasser Philippe V d’Espagne). Or le Royaume va connaitre un sursaut qui va permettre une paix beaucoup plus favorable.

En effet on assiste d’abord à un redressement militaire avec la victoire meurtrière pour nos adversaires à Malpaquet ( 11 septembre 1709) mais qui stoppe les alliés sur la frontière du nord et la victoire française de Villaciosa (28 septembre 1710) qui repousse les imperiaux dans Barcelone.

D’un point de vue politique deux évènements jouent pour la France et l’Espagne. En Angleterre, l’opinion publique se lasse d’une guerre longue, couteuse et désire la paix. Mais surtout l’Archiduc Charles succède à son frère Joseph I (qui avait succédé à Léopold I): les puissances navales se battent contre le France pour éviter que celle ci ne soit trop puissante en ayant un Bourbon sur le trône d’Espagne et voilà que le prétendant Habbsbourg au trône d’Espagne se retrouve être le nouvel Empereur. Et cela les Anglais ne peuvent le permettre. Ils commencent donsc à se retirer de la coalition et à négocier en 1712 mais les Autrichiens y sont opposés et les Hollandais sont rétiçants. Devant ces hésitations les anglais retirent leur troupes et signent une armistice le 17 juillet 1712. La victoire française de Denain pousse les Hollandais et les Autrichiens à revenir à des propositions de paix plus acceptables pour la France et l’Espagne.

Ce sont les traités de Rastadt et d’Utrecht. Les grands perdants sont les espagnols qui perdent la majeure partie de leurs possessions européennes au profit de l’Autriche; ils n’auront de cesse tout au long du siècle d’essayer de les récuperer. La grande gagnante est l’Angleterre qui gagne des avantages commerciaux importants avec les colonies espagnoles et prive la France d’un certain nombre de territoire coloniaux.

Guerre de la quadruple Alliance (1718-1720).

Les Conséquences des traités de Rastadt et d’Utrecht sont dès leur signature remis en cause par les deux principaux intéréssés c’est à dire le Roi d’Espagne et l’Empereur.

Ainsi Philippe V n’a renoncé que verbalement au trône de France et manifeste des ambitions sur les duchés italiens en faveur de ses enfants de son second mariage (Duché de Naples et de Parme). Cette politique est incarné par Alberoni ( Abbé d’origine italienne) qui en 1716 est chef du gouvernement espagnol.

D’un autre coté la France se retrouve allié à l’Angleterre par soucis de paix suite à une période éprouvante militairement et par volonté des anglais d’éviter un rapprochement Franco-Espagnol. C’est ce qu’on apelle la grande alliance et elle va durer 25 ans. Celle ci va s’étendre à la Hollande (1717) puis à l’Empereur: on parlera alors de Quadruple Alliance.

En juillet 1717 Philippe V commence ses grandes manoeuvres en occupant la Sardaigne. Une médiation de la France et de l’Angleterre est tenté mais l’Espagne la repousse. Au contraire Alberoni recherche des alliés ( Suédois, Turcs, et Russes…) et complote en France pour faire renverser le régent ( conspiration de l’ambassadeur Cellamare). En 1718 les espagnols se lancent à la conquête de la Sicile mais les anglais réagissent en détruisant la flotte espagnol le 11 aout 1718 à la bataille du Cap Passaro. Les impériaux débarquent et repartent à la conquête de l’ile. Le royaume de France rentre aussi dans le conflit les scrupules du Régent étant levés par la découverte des complots de Cellamare. L’Espagne demande vite la paix devant le blocus de ses ports par les anglais et les gesticulations militaires françaises du Duc de Berwick sur la frontière des Pyrénées ( prise de Fontarrabie et de San Sebastian).

Philippe V humilié et contraint à la paix exile Alberoni, abandonne toute prétention sur le trône de France et reconnait les traités de 1713 et 1714.

Guerre de Succession de Pologne (1733-1738).

L’année 1733 voit la mort d’Auguste II, électeur de Saxe et Roi de Pologne. Il se pose alors la question de se succession au trône polonais ( celui ci est electif). Deux candidats sont sur les rangs:

Stanislas Leczinski, ancien roi de Pologne, élu grâce à Charles XII 30 ans plutôt et détroné suite à la bataille de Poltava.
Auguste III fils de l’ancien roi.
Or les candidats sont soutenus par des puissances européennes différentes: Auguste III compte sur l’Autriche et la Russie tandis que Stanislas compte sur l’appui français car il est le beau-père de Louis XV. Ce dernier réussit à se faire élire ( grâce à l’argent français) mais Auguste III fait appel à ses protecteurs: Stanislas doit fuir sa capitale et se réfugier à Dantzig.

Devant l’affront la France déclare la guerre à l’Autriche le 10 octobre 1733 contre l’avis de Fleury qui essaira tant bien que mal de ménager les anglais pour qu’il ne rentre pas dans le conflit.

Ainsi les secours envoyé à Stanislas sont limités: à peine 1500 hommes. La pluspart des opérations se déroulent en Italie où Villars traverse les Alpes et prends Turin pour y mourir à l’âge de 81 ans. Ses subrdonnés par la suite battront les impériaux à deux reprises: à Parme et à Guastalla. De même l’Espagne participe au combat et prend Naples et la Sicile.

En allemagne, Berwick s’empare quant à lui de Philippsbourg et de Kehl.

Trés vite Fleury engage des négociations par crainte d’une intervenion anglaise: en octobre 1735 malgré le mécontentement du partie de la guerre, les préliminaires de Vienne sont signés. La France reconnait la Pragmatique Sanction tandis que François II de Lorraine (époux de Marie-Thérèse héritière du trône d’Autriche) céde à Stanislas le Duché de Lorraine: à sa mort le duché est censé devenir français. En échange François II reçoit le Duché de Toscane à la mort du dernier des Médicis. Enfin Don Carlos ( un des fils de Philippe V reçoit Naples et la Sicile).

Mais surtout, grâce à ce conflit, la France apparait comme l’arbitre de l’Europe: cette position va vite être remise en cause par le Royaume-Uni.

Guerre de Succession d’Autriche (1740-1748).

La sucession d’Autriche a été l’occasion qui fit éclater un conflit latent depuis plusieurs années. En effet l’Angleterre s’inquiéte du dévelopement du commerce espagnol et français. En 1738 intervient l’incident de l’oreille du capitaine Jenkins qui met le feu aux poudres: en effet cet officier de marine anglaise qui se livrait à de la contrebande avec les colonies espagnoles est intercepté par la flotte espagnol, il est torturé , et son oreille découpé. Or cela va devenir une affaire d’état en Angleterre. En octobre 1739 celle-ci déclare la guerre à l’Espagne: la France se range du coté espagnol.

Parallélement sur le continent européen deux événements importants se produisent:

en 1740 Frédéric II succède à son père or celui-ci lui lègue la meilleure armée du continent: il est bien décidé à s’en servir contrairement à son père.
Le 19 octobre 1740 Charles VI meurt; sa fille conformément à la pragmatique sanction que tous les états européens ont accepté hérite de ses biens personnelles tandis que son mari François II de Lorraine se présente à l’élection impériale.
Or la succession de Charles VI ne vas pas se dérouler comme prévu car Marie-Thérèse n’est pas la seule prétendante et que malgré l’acceptation, par ses rivaux et les principales puissances, de la pragmatique sanction celle ci ne sera as respectée. Ainsi les maris des nièces de Charles II se font entendre (Electeur de Saxe et Roi de Pologne, Charles-Albert Electeur de Bavière). Mais il y a aussi le Roi de Piemont, le Roi d’Espagne et le Roi de Prusse qui réclament des compensations. Or ce dernier en décembre 1740, sans déclaration de guerre, s’empare de la Silésie.

La France bien qu’engagé dans un conflit maritime avec l’Angleterre va se ranger du côté prussien pour reprendre sa vieille politique anti-maison de Habsbourg.

Ainsi, 40000 hommes sous le commandement de Belle-Isle franchissent le Rhin pour se joindre aux troupes bavaroises et remonter la vallée du Danube, mais rapidement on change de cible. On se dirige sur la Bohème: Prague est occupée le 25 novembre 1741 et Charles Albert est proclamé Roi de Bohème puis Empereur le 12 février 1742.

Guerre de 7 ans (1754-1763).

Suite à la paix de Aix la Chapelle (1748) deux camps se font face: l’Angleterre et l’Autriche face à la Prusse et la France.

Or en 1756, par le traité deWestminster, Prusse et Angleterre s’allient, la première s’engageant à défendre le Hanovre (possession personnelle du roi d’Angleterre) face à la France. Cela va conduire la France et l’Autriche à se rapprocher, surtout à l’initiative de Marie-Thèrèse qui désire récupérer la Silèsie sur la Prusse.

Le conflit qui voit s’opposer France et Angleterre depuis 1754 va donc s’intensifier en Europe avec l’entrée dans le conflit des autres puissances européennes. Face à la Prusse et à l’Angletrre on a une large coalition comprenant la Russie (110000 hommes), l’Autriche (150000 hommes), la France (130000 hommes) et les troupes de la diéte d’Empire inquiète des agissements de Frederic II (il occupe dès la mi-année la Saxe). Leurs adversaires paraissent désavantagés numériquement avec seulement 147000 prussiens et 55 000 anglo-hanovriens, mais ils disposent de plusieurs atouts:

le formidable outils qu’est l’armée prussienne.
L’excellent chef militaire qu’est Frederic II et ses excellents subordonnés (Zielen, Seydlitz, Ferdinand de Brunswick).
La supériorité navale anglaise.
Les moyens financiers anglais.
Par contre les coalisés n’ont aucune cohésion. Ils ont des buts de guerre différents ainsi l’Autriche cherche essentiellement à récupérer la Silésie tandis que la France est entrainé dans ce conflit alors qu’elle se bat depuis 2 ans contre l’Angleterre sur mer. Enfin en France l’alliance avec l’Autriche, ennemie traditionnelle, est mal comprise et l’opinion est plus pro-prussienne.

Donc en 1756 la Prusse occupe la Saxe, et en 1757 elle cherche à occuper la Bohème pensant que face à la large coalition la meilleure défense est l’attaque. Or Frédéric II est battu le 18 juin à Kolin par les autrichiens de Daun. De même les français sous les ordres du Maréchal d’Estrée battent les anglo-hanovriens de Cumberland à Hastenbeck (26 juillet). On voit alors le Duc de Richelieu qui remplace d’Estrée occupé le Hanovre et le piller. Le 8 septembre l’armée anglaise, encerclé à Kloster Seven, se rend et en échange de sa promesse de ne plus reprendre les armes est relachée.De même à l’Est les russes se lancent à la conquête de la Prusse orientale, ils battent les prussiens à Jaegerstorf. La situation de Frédéric II est critique: Français et Impériaux pénètrent en Saxe, les autrichiens sont en Silésie et les Russes menacent le Brandebourg.

Or les alliés ne s’entendent pas: Russes et Autrichiens s’arrêtent et Frédéric II en profite pour se retourner contre les français. Ceux ci au nombre de 36000 et commandés par Soubise se sont joints aux troupes de la Diète. Cette armée se retrouve face à 22000 prussiens à Roosbach et tente de contourner l’aile gauche prussienne. Or Frédéric en manoeuvrant va les battre. La France ne se remettra pas de cette défaite et ses actions contre la Prusse sont finies. Elle ne se battra plus que contre les anglo-hanovriens qui réarment l’armée défaite de Cumberland et chassent les français du Hanovre: jusqu’à la fin de la guerre, la France se battra entre Mainz et Rhin. La France s’est retrouvé humilié par Rossbach d’autant plus que la défaite fut le révélateur des carences françaises. Elle se replie alors sur la guerre navale contre l’Angleterre et se contente d’une guerre d’usure et de siège sur terre. Elle connaitra beaucoup de revers et quelques succès: Krefeld (1758, défaite), Minden (1759, défaite), Bergen (1759, victoire) et Klostercamp (1760, victoire). Or sur mer la France connait là aussi d’important revers à Lagos ou à Belle-Isle (1759).

Par contre Frédéric II continue sur sa lancée: 1 mois aprés Rossbach et là aussi en infériorité numérique il bats les Autrichiens à Leuthen en Silésie. puis à Zorndorf (25 aout 1758) il repousse les Russes du Brandebourg.

Mais la situation pour la Prusse ne s’améliore pas car en 1759 Russes et Autrichiens sont à Francfort sur l’Oder à 3 jours de marche de Berlin et Frédéric II qui essaie de dégager sa capitale est battu à Krenersdorf (17 aout 1759): les cavaliers Russes sont aux portes de Berlin. Or encore une fois les coalisés ne s’entendent pas et se séparent: les Autrichiens marchent vers la Silésie et les Russes vers la Saxe. C’est ce que le Roi de Prusse appela le miracle de la maison de Brandebourg , il lui permit de refaire ses forces. Et l’année suivante il bat séparément les Autrichiens (à Liegnitz) et les Russes ( à Torgau) qui remarchaient sur Berlin.

C’est alors que la situation va se retourner, alors que la Prusse est à bout de souffle. En effet la Tsarine Elisabeth meurt et lui succède le Tsar Pierre III. Il admire Frédéric III. Il signe la paix avec lui et s’allie à la Prusse contre l’Autriche !!! Alors les Autrichiens subissent une série de revers alors car ils se retrouvent seuls: Dukersdorf le 21 juillet 1762 et Richenbach le 16 aout 1762. Enfin Frédéric II bats les troupes impériales à Freiberg en octobre.

Du coté de la France aprés avoir tenté en faisant entrer dans le conflit l’Espagne en vain, on demande la paix à l’Angleterre et des préliminaires sont signés à Fontainebleau. Le repli français et son isolement aprés la défection Russe puis Suédoise, pousse Catherine à demander la paix à la Prusse en décembre 1762.

Le grand vainqueur de cette guerre est l’Angleterre qui prive la France de la majeure partie de son empire colonial. Du côté prussien, son Roi se voit confirmer par l’Autriche la possession de la Silésie en échange de la restitution de ses états au Duc de Saxe et du soutien accorder aux futures éléctions impériales au fils de François II.