Conseils de jeux pour Pacific War

Conseils de jeux pour Pacific War

juin 6, 2018 Non Par admin

Article de Jean Louis Beaufils paru dans le Casus Belli HS n° 9…. Pacific War est un jeu de Victory Games permettant de retracer la totalité de la guerre du pacifique à l’échelle opérationelle/stratégique.

UNE INDISPENSABLE CONQUÊTE
La formulation des conditions de victoire de la grande campagne l’illustre bien: les Alliés remportent une victoire décisive s’ils conquièrent le Japon avant août 1945 ; ils remportent une victoire historique s’ils disposent fin juillet 1945 d’une base aérienne à portée de B-29 d’une grande ville japonaise (cela paraît évident, je pense). Les Japonais, eux, remportent une victoire remarquable (sic !) s’ils empêchent les Alliés de remplir l’une ou l’autre de leurs conditions de victoire. Le thème de l’exercice est donc planté : il faut, avec les Alliés, conquérir le Japon le plus vite possible. La victoire atomique est pratiquement certaine et me semble donc plutôt relever, en termes de jeu, du match nul que de la victoire alliée. En termes historiques, on pourrait quasiment aujourd’hui la qualifier de victoire japonaise à long terme. En fait, conquérir le Japon ne comporte guère de difficulté majeure : il faut attendre 1943, et lancer l’offensive dans le Pacifique centre. En trois ou quatre « bonds » d’île en Île, on se retrouvera à portée de débarquement de Honshu. Pour effectuer ces bonds, il suffit d’avoir la maîtrise des mers donc, en pratique, plus de porte-avions et mieux remplis, en quantité comme en qualité, que ceux d’en face. Et pour réussir ces bonds audacieux, il est recommandé d’avoir l’initiative. Le plan que je propose est en effet des plus simples. Il consiste à avancer sur l’axe Midway-Wake-Marcus-Bonin. Les trois premières iles sont constituées de terrain clair. Par conséquent, une paire de divisions de Marines de qualité 8, plus la brigade blindée anglaise, ne devraient faire qu’une bouchée de quelque garnison qu’y aient mise les Japonais, de la pire à la meilleure: une force alliée de 48 steps menée par des divisions de qualité 8 plus le shift blindé débarque sur la colonne 8 de la table de combat; la qualité de l’attaquant qui débarque est divisée par deux, soit 4. Les meilleures unités nippones ont une qualité de 7. 4 contre 7 donne colonne 7 sur la table des combats, plus une colonne grâce aux blindés, soit colonne 8. Compte tenu de la qualité des Marines, le débarquement a 97% de chances de réussir (c’est-à-dire de ne pas voir les forces d’invasion rejetées à la mer). Après le premier round de combat, l’attaquant n’est plus divisé par deux, la colonne de résolution passe à 12. Sur la colonne 12, à un contre un et pour des forces importantes (plus de 17 pas -«steps»), un attaquant de qualité 8 a 1 % de chances de se replier, un défenseur de qualité 7 en a 12 %, cependant que les pertes moyennes sont de 2 pour l’attaquant et de 3,2 pour le défenseur. Avec un premier round sur la colonne 8, où l’attaquant encaisse en moyenne 3,84 pas de pertes lorsqu’il ne casse pas, la première division tient en moyenne 6 rounds avant de devoir être relevée, et la seconde 7. Au bout de ces 12 rounds résolus sur la colonne 12, la probabilité qu’un défenseur ayant une qualité de 7 aie tenu n’est que de 21 ,35 %. De plus, au bout de ces 13 rounds (en comptant le débarquement), il aura encaissé en moyenne, s’il a tenu, 40,7 pas de pertes. C’est-à-dire qu’il aura usé 13 bataillons d’infanterie, ou usé jusqu’à la corde une ou plusieurs divisions d’élite. Si les Japonais engagent une brigade blindée de leur côté, c’est encore mieux. En effet, les Alliés ne disposent plus du shift blindé, mais en contrepartie la brigade japonaise sera normalement détruite, et comme ce sont toutes des unités de qualité 5, elle ne pourra pas être reconstruite. Si les Japonais perdent leur trois brigades, la conquête des Îles japonaises n’en sera que plus facile. De plus, cette analyse se base sur l’engagement par les Japonais d’unités d’élite, de qualité 7, soit des bataillons (mais alors il ne devrait pas y en avoir trop), soit une ou plusieurs de leur trois (trois, pas une de plus) divisions de qualité 7. Si ce sont des divisions, elles auront toutes les chances de périr définitivement. Donc, normalement, avant d’atteindre les Bonins (c’est-à-dire l’archipel où se trouve Iwo Jima), les conquêtes alliées ne devraient pas poser de problème.

DIFFICILE SOLUTION
Pas de problème ? Voire. Car on a supposé jusqu’ici une quasi-absence de réaction japonaise. Cela ne peut être à peu près garanti que si les Alliés ont l’initiative (ou si la flotte combinée n’existe plus, mais il ne faut tout de même pas se faire trop d’illusions). Or, pour avoir cette initiative, il faut que les Alliés aient nettement plus de points à dépenser que les Japonais. Cela peut se produire de deux façons. Soit en diminuant les ressources japonaises, soit en forçant les Nippons à des dépenses qui ne leur feront pas plaisir. La première solution est difficile, du moins si l’on veut arriver à des résultats notables. Une guerre sous-marine très active aboutit à des résultats qui commencent à devenir tangibles à la fin de 1943. En fait, avant février 1943, les sous-marins ne sont pas très efficaces. (En termes historique, cela est tout à fait justifié d’ailleurs, Les détonateurs des torpilles américaines du début de la guerre étaient en effet défectueux, et avaient tendance à ne pas exploser en cas de coup au but direct. Cest-à-dire que plus le tir était précis, et moins il avait de chance de donner un résultat. Le problème ne fut résolu que progressivement à partir de 1943). Mais il est tout de même avantageux de les maintenir hors-carte en guerre stratégique. Tout d’abord, cela force le japonais à engager un minimum d’escorteurs s’il ne veut pas voir commencer à fondre trop vite sa flotte marchande. Ces escorteurs, ce seront autant de destroyers et transports rapides en moins sur la carte. Et puis, cela donnera au moins la satisfaction au joueur allié de couler quelques navires japonais en 1942, considérée généralement comme une année de disette de ce point de vue. Ensuite, la guerre sous-marine, si peu efficace qu’elle soit en 1942, coule toujours quelques navires marchands nippons, et c’est toujours cela qu’il ne sera pas nécessaire de couler plus tard. Un sou est un sou, un cargo est un cargo, et il n’ya pas de petit profit. D’autant plus que cela incitera le Japonais à acheter (avec ses précieux points de commandement) tous les cargos qu’il pourra. Pour l’avenir, mais surtout pour garder au moins son niveau initial. Enfin, les sous-marins hors-carte font quelque chose d’utile sans coûter le moindre point de commandement, et cela, soyez-en certains, n’est pas un mince avantage en 1942. Un point important au passage. Il est très important de retirer tous les sous-marins de la carte, et d’essayer de limiter les pertes le plus possible. Les Alliés ont au total 86 sous-marins sur la çarte en décembre 1941. Avec les renforts de janvier 1942, ils en auront 92 s’ils n’encaissent aucune perte. Or, de 88 à 89 sous-marins hors-carte, on change de colonne sur la table de résolution de la guerre sous-marine, et on multiplie les pertes en navires marchands japonais par environ 3,5 ! Mais, en tout état de cause, il ne faut pas en attendre de miracles. Ensuite, les centres de ressources nippons de la sphère de coprospérité asiatique. Ici aussi, la marge de manoeuvre est faible. L’essentiel se trouve sur des Îles, donc il faut y débarquer. Les Îles se trouvent, rapidement, loin à l’intérieur du périmètre japonais. Les enlever en 1942 est donc, pour ainsi dire, impossible, d’autant que les défenseurs bénéficieront d’un bon terrain défensif. Bornéo, Java et Sumatra où se situent 84 % des ressources sont couvertes de jungles et de montagnes, quand ce ne sont pas les deux mélangées et c’est le cas le plus fréquent ! Donc, comme il n’est pas question de bénéficier de la supériorité navale, autant ne pas y songer. Sauf, bien entendu si les Japonais laissent aux Alliés une ouverture en or. Mais on ne gagne pas des guerres en comptant sur la bêtise de l’adversaire. En tout cas pas nos guerres de papier et de carton. Et en 1943, pourquoi pas me direz vous… . Mais je vous rappelle qu’en 1943, avec justement le renouveau de la supériorité navale alliée, commence la Grande Croisade dans le Pacifique Centre, qui mobilisera l’élite des armées de terre, de l’air et de mer des forces alliées. Une bonne partie des dents de l’Occident seront occupées à se « mordre » un chemin vers le Japon. Quant au reste, nous allons bientôt voir où il devrait se trouver si tout se passe bien.

QUEL SERA NOTRE VERDUN ?
Nous venons de voir qu’il serait difficile avant 1943 de diminuer sensiblement la capacité économique du japon. Mais n’y a-t-il pas néanmoins de moyens de lui faire dépenser ses points de commandement de manière efficace ? Certainement, et de surcroît, en passant outre, dès 1942, le problème presque partout crucial de l’infériorité navale des alliés. La solution, c’est Falkenhayn qui l’avait, pendant la Première Guerre mondiale : forcer l’adversaire à se battre en un endroit où il doit le faire, dans des conditions très défavorables pour lui. Falkenhayn choisit Verdun. Il échoua, en partie à cause de l’obstination imbécile de Joffre et de Castelneau, mais surtout par ce que les rêves de gloire du Kronprinz firent oublier la stratégie d’attrition alors même qu’elle commençait à porter ses fruits. Nous ne tomberons pas dans ces erreurs.
Mais quel sera donc notre Verdun ? Tout simplement, la Chine. Les Alliés ont en Chine un avantage faramineux sur les japonais: ceux-ci sont obligés de passer par leur Q.G. « Chine », au coût exorbitant, pour toutes leurs activations sur le territoire chinois. Surtout, toutes ces activations leur coûtent le triple du tarif normal. De plus, un des premiers soins de tout joueur japonais consciencieux est de retirer de Chine tout ce qui peut ressembler à une unité valable. Ceci parce que, d’une part le coût d’offensives en Chine est très élevé, il y a donc bien meilleur emploi des points de commandement; d’autre part, si le Japon veut vraiment conquérir la Chine, il est bien plus rentable de couper la Chine du reste des Alliés en envahissant l’Inde (nous reviendrons d’ailleurs sur ce détail qui est loin d’en être un). Et puis surtout, le Japon n’a pas trop de divisions de bonne qualité, et il n’est certainement pas question d’en gaspiller sur des théâtres d’opération inactifs.

Tout cela pour dire qu’à la mi-1942, les forces japonaises en Chine seront vraisemblablement réduites, non pas à une peau de chagrin, mais en tout cas à un gros tas d’unités s’étalant du mauvais au médiocre en terme de qualité. Voilà donc un théâtre où le Japon va devoir se battre en payant cher l’activation d’unités peu efficaces. Mais doit-if vraiment se battre ? Absolument! Car si les Alliés débouchent sur la côte chinoise, c’est catastrophique: le niveau d’initiative stratégique, si chèrement acquis par le Japon, se déplace en faveur des Alliés lorsque ceux-ci capturent pour la première fois un aérodrome ou un port contrôlé par le japon. Ce niveau d’initiative stratégique est capital: celui qui l’a bénéficie de nombreux petits bonus en détection et en combat. De plus, c’est un modificateur pour le jet de points de commandement américain du début de chaque mois, qui détermine le nombre de points de commandement dont disposent les Alliés. Enfin, à chaque enchère en points de commandement, pour déterminer quel joueur mènera la prochaine opération, celui qui a l’initiative stratégique peut ajouter cinq fois son niveau d’initiative à son enchère. Ce que les Japonais auront difficilement gagné au début de 1942 en prenant les hex. de ressource, en coulant des navires alliés, ils le perdraient si les Alliés capturaient quatre ou cinq ports chinois. Ce serait dramatique.

Mais ce n’est pas fini. Les ports chinois donnent sur la mer de Chine ou la mer Jaune, c’est-à-dire à quelques hex. seulement du Japon lui-même. Les Alliés disposeraient donc de bases à une encablure du centre nerveux de l’empire du Soleil Levant, dès le début de 1943… Cela ne se peut, bien entendu.

Les Japonais résisteront donc, avec toutes les forces nécessaires pour éviter une telle catastrophe. Cependant, le moyen le plus efficace pour éviter de tels désagréments n’est pas pour le Japon de se battre en Chine.

L’ENJEU INDIEN
En effet, une fois les Indes néerlandaises, la Malaisie et les Phlippines prises, le seul moyen de ravitailler une offensive en Chine, se trouve en Inde. Si la route de Birmanie est coupée, il faut en passer par la Bosse, The Hump, c’est-à-dire le pont aérien au-dessus de l’Himalaya, qui double tous les coûts d’activation. Pour qu’une offensive en Chine soit réalisable, il faut donc conserver l’Inde d’une part, et il est pratiquement indispensable de garder ouverte la route de Birmanie, faute de quoi l’augmentation des coûts d’activation rendra peu intéressante la stratégie chinoise. Heureusement, garder l’Inde est très loin d’être impossible. Il s’agit avant tout d’une guerre terrestre, qui se déroule près de bases alliées. Sans compter les divisions britanniques de l’armée des Indes (et les autres unités du déploiement -set-up – initial) présentes sur place dès 1941, les Alliés reçoivent jusqu’en juin 1942 une petite dizaine de bonnes divisions de qualité 6 et plus), et les première divisions de Marines en été. C’est largement sufffsant compte tenu du terrain, pour résister farouchement aux Japonais en Birmanie, meme en tenant compte des besoins à d’autres endroits sur la carte.
Il est bien évident qu’il faudra faire des Sacrifices. Mais Il faut bien se dire qu’en définitive, si les Japonais veulent absolument s’installer en Nouvelle-Guinée, dans les Gilberts ou même les Samoas, tout cela n’est pas bien grave. Ce sont des territoires sans importance et qu’il ne sera même pas nécessaire de reconquérir plus tard.

FAIRE PAYER LES NIPPONS
Par contre, faire payer les nippons pour leurs points de ressource est un devoir moral, et intéréssé. De plus, ce n’est pas bien difficile. Il faut seulement avoir un peu l’habitude du Jeu pour bien appréhender le timing, et savoir à quel moment il est nécéssaire de replier les bonnes umite afin d’éviter qu’elles ne soient éliminées, et où envoyer des renfort, surtout des régiments d’infanterie de Marines américains qui eux peuvent être perdus mais qui donneront un fil à retordre non négligeable aux attaquants en bande à molletière.
Le plus important est d’obliger les Japonais à utiliserle pluspossible leurs bonnes divisions là où ils sont forcés de passer vite, afin qu’elles soient moins disponible pour attaquer ensuite. Point d’importance pour notre strategie. Normalement une bonne défense des Indes neerlandaises, et l’envoi de la majorité des renforts terrestres dans la zon indo-birmane devrait permettre de conserver ouverte la route de Birmanie.Mais il ne faut pas se leurrer. Les lignes de ravitaillement peuvent etre coupée par mer, et il faudra probablement y livrer bataille. Cependant, on se trouve là tout près d’un bord de carte, et aussi d’un Q.G. allié. IL est donc facile d’amener des renforts, facile de sauver les navires en dommagés, d’autant plusque l’on dispose d’une cale sèche a Trinconmatee, Les japonais, à l’Inverse, doivent parcourir de très grandes distances pour amener leurs navires. lls ne peuvent non plus en amener trop. Les forces alliées, dans le Pacifique Centre ainsi qu’en Australie, doivent être survellfées. La simple menace d’une petite task-force australienne débarquant sur les atolls des Marshalls est déjà trop grave pour les japonais. Et l’Importante flotte qui se rassemble à Pearl Harbour ne demande que de savoir l’essentiel de la flotte combinée à l’autre bout du monde pour lancer le raid de Doolittle, ou même tenter un débarquement gênant. Le gros des porte-avions nippons aiIJeurs, il devient réaliste de résister sur mer. On se battra à portée de bases aériennes alliees,pour une fois; mais il s’agira surtout de combats de surface; Les Alliés reçoivent dès 1942 denombreux destroyers, croiseurs et même cuirassés, qui peuvent être en voyés au fur et à mesure en Inde.

UNE OPTION SUR UNE VICTOIRE RAPIDE
Ainsi, on risque fort de voir se répéter ailleurs, la campagne de Guadalcanal. Ce qui, à long terme, ne peut être qu’à l’avantage des Alliéés. En tout état de cause, un effort déterminé dans la région, compte tenu du mauvais terrain en Birmanie, devrait normalement aboutir à une stabilisation du front. Il sera alors possible de dégager quelques bonnes divisions (ou d’utiliser des renforts) pour les envoyer en Chine. Il est peu réaliste de compter sur une offensive avant la deuxième moitié de 1942. La bataille pour la route de Birmanie sera difficile, et il faudra le temps de reconstituer des divisions, de les amener à pied d’oeuvre, et surtout d’amasser un petit stock de points de commandement. En attendant, il peut être intéressant de tenter un coup de main sur Hanoï. Il faut, à cet effet, avoir pris soin de placer à proximité, dès le départ, une paire des meilleures armées chinoises. Alors que la bataille fait rage du côté de Rangoon, ces armées, accompagnées d’une troisième, de moins bonne qualité, pour absorber les pertes, attaqueront Hanoï,si cela marche, tant mieux. Sinon, tout ce que les Alliés auront perdu, c’est une unité à 10 steps de qualité 1. Le début de l’offensive en Chine devrait sensiblement alléger la tâche des défenseurs de la Birmanie. En effet, il va être nécessaire pour le ]apon de réagir. En fait, il s’agit avant tout d’une course contre la montre. Lequel des deux camps prendra l’ascendant sur l’autre ? Si les Japonais parviennent à prendre l’Inde (difficile), ils sauvent leur Chine. Si à l’inverse les Alliés parviennent non seulement à conserver l’essentiel de la Birmanie mais aussi à monter une offensive importante en Chine, ils prennent une bonne option sur une victoire rapide. Le reste ne devrait pas poser de grandes difficultés. Jusqu’au printemps de 1943, l’effort principal des Alliés se situera en Chine. À partir du printemps, il faudra éventuellement dégager quelques unités essentielles pour les redéployer dans le Pacifique Centre. Là, l’offensive peut commencer dès que l’on est certain de disposer de la supériorité navale sur le Japon, c’est-à-dire entre juillet et octobre, selon les pertes encaissées plus tôt, et la disponibilité des nouveaux avions. On remarquera que cette stratégie alliée est sensiblement dîfférente de celle mise en oeuvre historiquement. Il se trouve que cette dernière fut plus fondée sur des problèmes de politique intérieure américaîne que sur des bases rationnelles. Mais si la raison présidait aux guerres, elles seraient probablement moins nombreuses, et la guerre du Pacifique n’aurait probablement jamais eu lieu. Quoique.