Conseils de jeux pour Empire in Arms

Conseils de jeux pour Empire in Arms

juin 6, 2018 Non Par admin

Un peu d’histoire.
Bonaparte arrive au pouvoir, suite au coup d’état des 18 et 19 brumaire de l’an VIII (9 novembre 1799). Rapidement il devient Premier Consul (1802) puis Empereur en 1804 sous le nom de Napoléon.
Les français demandaient la paix: Napoléon leur la donne. C’est la paix de Lunéville avec l’Autriche (1801) et d’Amiens avec l’Angleterre( 1802). Mais rapidement celle-ci est brisée par les anglais ( 1803). La France est partie pour 12 années de guerres contre presque toute l’Europe.

La Grande-Bretagne ayant plus de navires que de soldats est plus l’âme que le bras armée de la lutte contre Napoléon. Elle appuie, elle soutient et elle finance toutes les coalitions qui se formeront contre la Franc impériale afin de renverser Napoléon.

En 1805 les hostilités connaissent leur premier tournant. L’armée française, massée sur les côtes de la manche prête à se jeter au premier signe de faiblesses de la Navy sur l’Angleterre, se retrouve en quelques mois en Moravie écrasant l’armée autrichienne et son allié russe qui s’étaient laissé convaincre par la perfide Albion de déclarer la guerre à la France. C’est la victoire d’Austerlitz. Mais durant cette campagne glorieuse pour l’infanterie française la flotte franco-espagnole qui devait jouer un rôle capitale dans l’invasion de l’Angleterre est coulée à Trafalgar.

L’année suivante la France écrase la Prusse à Iena et Auerstadt. Le roi de Prusse vivant sur la grandeur passée de son armée a lancé un ultimatum a l’Empereur. En quelques semaines le sort du royaume prussien est réglé: Berlin est pris, l’armée française se retrouve au porte de la Russie. Celle ci n’a toujours pas désarmée mais après une dure campagne en Pologne les troupes du Tsar sont battues à Friedland (1807). La paix est signée à Tilsit sur le Niemen. Officiellement le Tsar devient l’allié de Napoléon ! Pour la Prusse les conditions de paix sont sévères ( occupation du pays, amputation d’un tiers du territoire, armée réduite…)

En 1809, l’Empereur repart en guerre contre l’Autriche qui voyant l’empire s’enliser en Espagne se croit capable seul et avec le soutient des Anglais de renverser Napoléon: certes la victoire fut plus difficile mais à Wagram les français écrasent les Autrichiens.

Conséquences de ces victoires , en quelques année Napoléon réorganise l’Europe: la France compte prés de 130 départements, une partie des états italiens sont regroupées en un royaume d’Italie dont le roi n’est autre que Napoléon, l’Allemagne est réorganisée en une confédération germanique largement modelé par l’Empereur: l’Autriche n’y a plus sa place. Napoléon place ses frères et ses soeurs à la tête des états qu’il a soumis: Murat à Naples, Joseph à Madrid,… Seule la Grande-Bretagne lui résiste encore mais pour la faire plier il impose à ses alliés et aux vaincus un blocus envers l’île. S’il est efficace celui-ci n’est pas décisif, pire il braque envers la France une partie des états européens comme la Russie pour qui le commerce anglais était vital. Mais l’édifice est fragile, il ne repose que sur un homme: Napoléon Bonaparte. Et celui-ci va commettre deux erreurs qui le conduiront à sa déchéance.

La première est sa tentative (1808) de remplacer sur le trône d’Espagne les Bourbons par un Bonaparte: son frère Joseph. Non seulement l’armée française se retrouvera face aux portugais et aux anglais mais en plus à la population espagnole qui mènera continuellement des actions de guerilla envers l’occupant.

La deuxième c’est sa tentative de faire plier la Russie: en 1812 Napoléon lui déclare la guerre et s’apprête à l’envahir avec sa grande Armée: 600000 hommes de toutes nationalités (français, italiens, allemands, autrichiens,…). C’est la déroute. Les russes impuissants face à une telle masse se retire à l’intérieur de la Russie, Napoléon les poursuit recherchant la bataille décisive: mais la Grande Armée harcelée par les populations locales et les cosaques, connaissant des problèmes de ravitaillement face à la longueur de ses lignes et la terre brûlée pratiquée par l’ennemi, et faisant connaissance avec l’hiver russe se dissout. Bien peu des soldats de cette Grand Armée reviendront.

Hors durant ce temps, l’Europe se révolte contre le joug Napoléonien. L’Allemagne se soulève emmenait par la Prusse. L’Autriche change de camp. C’est la campagne d’Allemagne contre la Prusse, l’Autriche, la Russie,…et même la Suède pourtant gouvernée par l’un des anciens généraux de Napoléon ( Bernadotte). L’Empereur est battu à Leipzig (1813) où à peu prés toutes les nationalités sont présentes dans les deux camps. La France est envahie (1814) par le nord et par le sud avec Wellington qui a battu tous les généraux français que Napoléon a envoyé contre lui en Espagne.

Il ne reste plus qu’a Napoléon la solution d’abdiquer. Il se retire sur l’île d’Elbe. La monarchie est restaurée. A Vienne les vainqueurs commencent à refaçonner le visage de l’Europe mais en 1815 Napoléon reprend le pouvoir en France. Le Roi Louis XVIII fuit en Belgique. C’est les cent-Jours qui s’achèvent par la défaite de Waterloo.

L’ogre français:
C’est la nation la plus puissante du jeu, et cela pour plusieurs raisons
Sa situation sur la carte: elle y est au centre, à proximité des états allemands et italiens. Quatre de ses rivaux sont à proximité: la Prusse, l’Autriche, l’Espagne et la Grande Bretagne par la manche (règle optionnel mais il faut que la lève la garde !!!). Bref la France est idéalement situé.

La France est riche. A chaque phase économique le joueur français empoche 91 livres. Rajoutez le commerce (si le joueur anglais vous le laisse ou si vous n’êtes pas en guerre contre lui),et les revenus des états annexés vous êtes sans doute le joueur le plus riche.

Vos ressources humaines elles aussi sont importantes. Vous recevez à chaque phase économique 30 manpower ( 2° derrière la Russie ) mais là aussi il faut rajouter les pays mineurs sous votre contrôle.

Vos ressources sont importantes mais il faut vous rappeler que vous avez d’énormes besoin. D’abord vous avez une armée à bâtir. C’est 292 facteurs de fantassins et cavaliers et 120 facteurs de navires qu’il va falloir recruter. Sans oublier les garnisons indispensables pour assurer vos arrières.

Nous en venons à votre armée. Elle est la plus nombreuse sur la carte, la plus diversifié (infanterie, artillerie, garde, cavalerie), elle a le meilleur morale du jeu (c’est vrai les anglais sont à 4.5 en morale mais bon ils ne sont pas aussi nombreux que vous.), son infanterie est plus rapide et son organisation est polyvalente (vos 12 corps d’infanterie sont de taille variable mais toutefois supérieure ou égale à ceux de vos adversaires). Votre cavalerie est nombreuse. Vous avez la meilleur garde…Seul l’Angleterre a un meilleur morale et seul le joueur Russe à une armée qui ressemble à la votre mais sans le moral et numériquement plus faible.

Vous disposez potentiellement de la deuxième flotte du jeu. Mais devez vous la construire? Car vous ne faites pas le poids face à l’anglais, il vous faut des alliées et même la, votre tâche sera dure: l’anglais a la meilleur flotte du jeu et le meilleur (et le seul) Amiral du jeu(Nelson).

Enfin vous avez les meilleurs généraux du jeux sans compter votre arme secrète: Napoléon.

Vous êtes donc une nation bien armée mais deux problèmes se posent à vous.

Pour gagner vous êtes condamner à l’excellence: pour la grande campagne vous devez atteindre les 400 points de victoire soit un gain de 9.09 par phase économique. Il va falloir vous maintenir constamment en haut de la political statut display. Donc gagner des points politiques et la manière la plus efficace c’est de gagner des guerres…

Autre problèmes vous êtes fort, puissant et vous lorgner sur vos voisins. Vous apparaissez comme l’épouvantail du jeu. Pour 3 à 4 des joueurs autour de la table vous êtes l’ennemi numéro un.

Bref vôtre tache ne sera pas facile…

D’abord tenez soigneusement vos comptes. Si vous versez des subsides faites le dans un but précis. Construisez rapidement votre armée. Il vous faut une garnison dans chaque port et à Paris. Prévoyez quelques corps contre un débarquement anglais. un leader tel Masséna (ou Davout) fera l’affaire. Construisez votre cavalerie: vos corps de cavalerie vous serviront d’écran lors de vos manoeuvres, et dans vos corps d’infanterie elle servira pour les poursuites. N’engagez votre garde que si cela en vaut le risque (bataille indécise par exemple). Ne construisez qu’en dernier votre corps d’artillerie.

Au niveau des états neutres, essayez de créer le royaume d’Italie ou la confédération germanique: vous y gagnerez. La Pologne est indispensable pour une campagne de Russie.

Enfin voici des conseils envers chaque nation.

Prusse et Autriche: voilà 2 pays que vous rencontrerez souvent sur un champ de bataille. Au début de la grande campagne ne les présurer pas trop. Une coalition dès le début de partie serait mauvais pour vous. Ils sont plus fort que vous. L’Autriche sera votre rival le plus sérieux en Italie. Faites alliance avec la Turquie pour la menacer sur ces arrières et donner une part du gâteau italien à l’Espagne.

Russie: Il vous faut éviter la campagne de Russie ( est elle évitable ?). Sinon visez plutôt St Petersbourg que Moscou. Méfiez vous de vos arrières et le contrôle de la Pologne est indispensable ( ou la sympathie prussienne). Les interventions russes en début de partie en faveur de la Prusse et de l’Autriche vous seront néfastes: brandissez la menace Turque. La flotte russe pourrait vous appuyez contre la flotte anglaise.

Espagne: Généralement en début da partie elle a un statut d’alliée, par la suite les choses se compliquent. Favorisez son expansion en Afrique du Nord ( concerté avec la Turquie) et en Italie ( aide contre l’Autriche). La campagne d’Espagne serait douloureuse pour vous: évitez la absolument sauf si l’Espagne est seule et isolée. Sa flotte plus que la Russe peut vous soutenir contre Nelson. Le Portugal doit être et rester espagnol.

Turquie:Le joueur turque peut vous aidez en attaquant à revers l’Autriche et la Russie. Aidez le à faire l’Empire Ottoman, il sera plus coriace contre ses deux adversaires.

Perfide Albion:
Le Royaume-Uni est la deuxième puissance du jeu derrière la France. Vous possédez un gros avantages car si aucune des nations n’atteint son quotas de points la victoire est à vous: vous pouvez aussi gagnez aux points (370 points à atteindre) mais le système reflète la politique anglaise qui consista à abattre les puissances européennes qui émergeaient du lot. Les deux types de victoire ne seront pas facile.
Deuxième gros avantage: votre insularité. Votre garnison c’est la mer et votre flotte. Cela vous autorise à envoyer au loin votre armée. Par contre une flotte doit continuellement gardé le Channel ( si vous utilisez la règle optionnel).

Son armée est excellente: le moral y est élevé mais deux facteurs limitent son poids dans le jeu. Sa taille est réduite ( 80 facteurs) et elle dispose de peu de cavalerie ( 8 facteurs). Ne la dispersez jamais. C’est sa marine qui est son point fort. Le Royaume-Uni dispose de 7 flottes ce qui peut représenter un total de 210 facteurs. Pour les généraux, le Royaume-Uni dispose de ce qu’il lui faut avec Nelson qui rajoute à la quantité de sa flotte la qualité. N’oublions pas l’un des tombeurs de Napoléon, j’ai nommé sir Wellington.

L’économie anglaise est florissante: à chaque phase économique elle perçoit 51 livres mais aussi 43 livres du commerce continental ( dans le meilleur des cas). N’oublions pas les 30 livres de son commerce avec ses colonies. Le Royaume-Uni a les moyens d’armer sa flotte même si une partie des ses revenues dépendent de la situation sur le continents. Votre production de manpower est l’une des plus faible du jeu: mais rappelez-vous que son armée est faible numériquement, et qu ‘un navire coûte deux fois moins de manpower qu’un fantassin. L’autre gros point fort c’est sa situation géographique: l’Angleterre est une île. Elle se retrouve ainsi à l’abri d’une invasion. Seule la France peut la menacer via le Channel. Sinon une large coalition des puissances maritimes est nécessaire.

Le problème qui va se poser à vous tout au long de la partie c’est l’inéquation de vos moyens face à la principale menace: vous ne disposez pas d’une armée de taille à s’opposer au joueur français d’où la nécessité de susciter contre la France des coalitions. Et pour cela vous allez financer l’effort de guerres de vos alliés.

Vous devrez apporter un contrôle sévère des flottes de l’adversaire. Évitez qu’une nation arrive à contrôler autant de vaisseaux que vous. Même si vous gardez la qualité du commandement ( Nelson et possibilité de choisir le moment de son mouvement) cela compliquerait sérieusement vôtre tâche. De la même évitez les coalitions contre vous des grosses flottes continental ( France, Espagne, Russie). Prenez le contrôle tôt ou tard du Portugal et de la Suède qui en plus de renforcer vos effectifs terrestre vous donneront une supériorité navale incontestable. De toute façon vous avez plusieurs longueurs d’avance dans la course aux armements. La destruction de la flotte française est pour vous un moyen de gagner des pions de victoire, vous ne devez pas hésiter.

Commercez avec le plus de monde possible: c’est l’une des bases de vôtre puissance. Si le joueur français tente le blocus contre vous, luttez contre de toutes vos forces, car si cela ne vous fera pas plier, cela nuira grandement à votre économie. Bien peu de pays peuvent se passer de votre commerce, le blocus ne tiendra pas longtemps.

Une des stratégies à employer contre la France est de débarquer votre armée sur un port où stationne sa flotte, vous la détruisez, mais en réaction le joueur français est obligé de garder plusieurs corps en arrière. Ce seront des fantassins en moins contre vos alliés. Si ceux ci réclament vos troupes sur le continent, il faut que vous réalisiez que vous ne pouvez à la fois financer la guerre, y participer, construire votre flotte et remplacé les pertes. Une armée anglaise prête à débarquer en France est une menace assez sérieuse pour le joueur français.

Contre la Russie, vous êtes l’un des rares pays à pouvoir l’inquiéter, vous pouvez débarquer à St Petersbourg: c’est à la fois la capitale Russe, et un endroit facile à défendre (Marais). Cassez le moral des troupes russes venant reconquérir la ville et replier vous l’hiver pour revenir l’été.

La Prusse est votre meilleure allié sur le continent car elle s’opposera à la politique expansionniste française en Allemagne: ce qui est une bonne chose pour vous.

Avec la Turquie vous aurez le problème du partage de l’Afrique du Nord: laissez lui un bout. Je vous rappelle que votre but est l’équilibre en Europe. Et non une Russie maîtresse des détroits.

L’ours russe:
La russie est un pays qui a une bonne réputation: n’est ce pas contre les russes que Napoléon s’est cassé les dents?
En fait le premier point fort du joueur russe est son territoire. En effet il est situé sur un bord de la carte. Rajoutez des valeurs de fourrages faible et un territoire immense, le Tsar a d’excellentes capacités défensives. Mais revers de la médaille son accès à des pays mineurs est limité (la Suède qui est certes un excellente proie nécessitera l’aide d’un tiers et sera dure à conserver face à la Grande Bretagne) et sa flotte est diminué par des problèmes de port (accès limité l’hiver et détroits contrôlé par les turc pour la mer Noire.).

Vous bénéficiez d’une originalité, en effet vous possédez deux capitales: Moscou et St Petersbourg. Cela vous rend plus vulnérable car il suffit de prendre l’une des deux pour paralyser votre administration d’autant plus que si Moscou est protégé par son éloignement à l’intérieur des terres, St Petersbourg quant à lui est menacé à la fois par voie terrestre (la route est plus courte que pour Moscou) et par la mer.

La défense Russe est facilité par une excellent armée: elle est quasiment identique à l’armée française sans toutefois le nombre et le moral ( 92 facteurs de moins et moral de 3). Elle possède un plus toutefois avec des corps de cosaques ayant une liberté de mouvement supérieure à la cavalerie normale: elle est là pour harceler les lignes de ravitaillement adverse. Enfin rajoutons que l’armée russe reçoit des bonus si lors d’une bataille elle choisit l’option défend.

Vous avez aussi une bonne flotte vu que vous disposez de 3 pions. Mais le choix de leur emplacement en début de partie sera cornélien: 3 options s’ouvrent à vous. La Baltique souvent prise par les glaces en hiver. La Méditerranée avec Corfou et enfin la mer Noire. Personnellement je mets ma flotte en Baltique. La présence d’une flotte en mer Noire suffit à contrebalancer la flotte turque mais n’est pas obligatoire: car elle risque d’y être bloquée pou longtemps.

Au niveau du commandement vous n’êtes pas si mauvais que cela. Vous comptez dans vos rangs quelques bons éléments comme Koutousov et Barclay. Le reste est un peu moyen.

Au niveau des ressources vous n’êtes pas à plaindre avec un revenu de 75 livres et un manpower de 35.

Tout au long du grand scénario vous allez être confronté au problème du stationnement de votre armée (les valeurs de fourrages étant assez faible sur votre territoire) surtout en hiver. Deux régions sont potables: la Podolie (toute votre armée peu y stationnez) et la région de St Petersbourg. Dans le premier cas prévoyez un cordon de sécurité pour prévenir une attaque ottomane. Dans le deuxième cas il s’agira plus de stationner un ou deux corps pour éviter un débarquement surprise sur St Petersbourg.

Si un de vos adversaires tente un guerre contre vous n’ignorez pas que vous avez la possibilité de vous repliez en espérant que l’hiver et l’aide de vos cosaques éroderont l’ennemie. D’ailleurs prévoyez une réserve d’argent conséquent pour tenir.

Vos adversaires auront tendance à viser St Petersbourg mais rarement ils essaieront de s’y maintenir. Si face à la France le recul est préférable face à un adversaire comme l’Autriche vous pouvez vous montrez plus agressif.

Turquie: Face à ce pays en début de partie vous serez en infériorité numérique et le joueur turque à de bonne raisons de vous attaquez. La Podolie et la Crimée lui permettent d’augmenter son potentiel militaire. Alors méfiance si vous êtes tenter par une aventure en Allemagne ou en Suède. Plus tard dans la partie l’équilibre des forces sera inversé et le joueur turque aura du mal à vous contenir.

Espagne: Ce pays sera l’un des seuls avec qui vous garderez tout au long du jeu de bons rapports. Il faut dire qu’il est à l’autre bout de la table.

France: Ce pays sera votre principal rival mais attention, avec lui vous devez veillez à un subtil équilibre des forces. A aucun moment il ne doit rompre l’équilibre en Europe. Autriche et Prusse doivent sentir la France comme une menace mais elle ne doit pas être surpuissante. De toute façon si la France ne contrôle pas tous les états allemands et italiens ce seront vos « amis  » prussien et autrichien qui le feront: c’est beaucoup plus grave pour vous car ce sont vos voisins directs.

Grande Bretagne: C’est votre deuxième rival. A un moment ou un autre il tentera de couler votre flotte pour vous faire perdre votre trop de points. Méfiez vous aussi d’un débarquement qui viserez à capturez St Petersbourg. Une fois dans la place, le perfide anglais aura tendance à vouloir y restez. Enfin il en viendra à vous disputez la Suède et vous pourrez difficilement la conservez. C’est pourquoi une guerre en début de partie contre l’anglais allié au français peut ne pas être une mauvaise chose, certes vous ne faites que reculer l’inévitable. Et supprimer la menace anglaise pour la France peut être dangereux.

Autriche: Vous avez deux ennemis en commun mais un certain nombre de vos objectifs se trouvent en Autriche ( Galicie). Là aussi le conflit sera inévitable. Sinon essayez de vous entendre au sujet du Turque.

Prusse: La Prusse ne doit pas tomber sous la coupe de la France. Ce serait une trop belle base de départ pour une campagne française en terre Russe. Si vous pouvez vous passez de l’Autriche, ce n’est pas le cas de la Prusse d’autant plus que l’armée prussienne détruite est très longue et coûteuse à reconstruire.

Autriche, au centre de tout:
Comme la Prusse, vous avez en Europe une position centrale. Vous pouvez intervenir en Allemagne, en Italie, et dans les Balkans.
Votre armée est excellente. Elle possède trois particularités: un corps d’infanterie légère se déplaçant comme de la cavalerie, deux corps d’insurrection qui sont mobilisables lorsque la Hongrie est envahie, et une unité de cavalerie de type cosaques.

Vos revenus sont importants (66 livres ) par contre votre manpower est faible ce qui devrait vous conduire à éviter de perdre votre armée. Pas de flotte sauf par l’intermédiaire de la Vénitie. Votre commandement est exécrable à part l’Archiduc Charles .

Au début de la partie un pacte de non agression entre vous, la Russie et la Turquie est nécessaire au cas ou une guerre éclate avec la France. La Turquie pourrait être tentée par un conflit: jamais elle ne saura aussi forte contre vous. Surtout si elle s’associe à la France. N’oubliez pas vos corps d’insurrections contre elle et attendez le moment opportun pour les jouer dérrière ses lignes de communication.

En début de partie, associer à la Prusse vous avez la supériorité numérique face à la France. Une guerre préventive peut vous tenter, oublier la: vous ne faites pas le poids pour attaquer. La France, elle hésitera à vous attaquer si vous faites front commun avec la Prusse. Rappelez vous que séparément, Autriche et Prusse ne font pas le poids.

N’oubliez pas que la Russie lorgne sur vos provinces de Galicie. Sinon essayez de l’emmener dans tout vos conflits contre la France: votre coalition n’en aura que plus de poids.

Prusse, un si petit Royaume:
C’est un peu le sentiment qui devrez vous hanter. Vous êtes une petite nation de surcroît encerclé par des monstres: Autriche, France, Russie. Ils ont de l’espace et ils ont des ressources: pas vous. La moindre guerre perdue peut vous être fatale: votre armée est dure à reconstruire, vous ne pouvez pas vous permettre de perdre une de vos provinces vu vos revenus limité.
Vos revenus sont faibles: 36 livres par phase économique et 18 manpower. Vos revenus commerciaux ne sont guère importants mais vous ne pouvez vous en passez. Construire une armée et économisez pour de futurs campagnes sera dures alors faites appel à la générosité anglaise: vous allez bien vous battre pour elle, elle peut bien vous financer!

Votre armée n’a rien de fantastique. Numériquement équivalent à l’armé » autrichienne elle a un défaut et un atout. Le défaut est l’absence de corps de cavalerie indépendants. Toute votre cavalerie se retrouve dans les corps d’infanterie. Vous n’avez rien pour faire écran à la progression de vos troupes. Votre avantages est que vous pouvez stocker vos manpowers. Cette règle simule le système des ?.

Autre problème, votre commandement est faible. Seul Blucher est compétent mais il n’arrive que vers 1806. Evitez donc une bataille rangez dans la première année.

Votre position centrale vous donnes accès à beaucoup d’états mineurs le problème est qu’il va falloir les partager avec la France. Celle ci généralement essaie d’éviter une guerre la première année sauf si vous commettez l’erreur de vous mésentente avec l’Autriche.

N’hésitez pas, alliez vous avec l’Autriche, la Russie et l’Angleterre: ce sont les trois pivot de votre diplomatie.

Attention si vous créer la Pologne, l’Autriche et la Russie pourrait être tenter de vous déclarer la guerre pour la récupérer.

Autriche: avec elle en début de partie cela doit être le grand amour. Vous ne pouvez pas vous permettre un désaccord face à la France qui n’attend que cela, d’autant plus que le Russe est loin et un peu faible. Quant à l’anglais il est inexistant. Plus loin dans la partie et surtout dans les dernières année l’alliance autrichienne n’est pas une évidence: cela dépend ou se situe la France.

Turquie: Elle est loin de vous. Elle ne vous embêtera que par l’intermédiaire de l’Autriche où dans les premiers temps elle sera une épine a s pieds. Sinon je n’ai jamais vu de prussien tenter par une escapade en Turquie; c’est un peu pour lui sa campagne de Russie.

Grande Bretagne: Elle va jouer pour vous le rôle du financier. Elle peut vous aider pour des conquêtes du style du Danemark. Militairement elle ne pourra vous aider qu’en fin de partie.

Russie: En fait elle joue un peu le rôle de l’Autriche, votre entente doit être parfait avec ce pays. Vous ne devez pas créer la Pologne sans son accord.

France: En début de partie vous avait l’avantage car avec la Russie vous avez l’avantage numérique. Ne vous présentez pas seule face à la France, vous ne faites pas le poids d’ou l’alliance avec l’Autriche ou la Russie.

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L’Espagne, la vieille gloire.
Voici la période où historiquement vous avez touché le fond. Vous dominiez le monde. Vous n’êtes plus que l’ombre de vous même.
Vos revenus sont faibles : 32 livres par phase économique. Seule consolation un commerce florissant et un convoi d’or annuel de vos colonies ( si le perfide anglais ne l’intercepte pas). Vos ressources humaines sont limitées (manpower de 16).

Quant à votre armée elle est moyenne tant en quantité qu’en qualité (cavalerie au moral inférieur à la moyenne). Votre point fort : votre flotte qui pointe au troisième rang à égalité avec la flotte russe, mais avec l’avantage de ports idéalement placés. Cela tombe bien, car elle ne chômera pas.

Votre territoire est à l’écart de la zone centrale de frictions : l’Allemagne. Un seul voisin direct mais de taille : le joueur français. Des côtes qui ouvrent le pays à une invasion (anglaise ?). A part le Portugal tous les pays neutres sont hors de portée ou alors nécessitent une flotte. En fait deux zones d’expansion s’offrent à vous. L’Italie mais la concurrence y est importante. Ou l’Afrique du Nord où l’entente avec la Turquie est possible.

Pour vous aussi le nombre de points de victoire à atteindre vous autorise une politique attentiste.

Votre nation a dés le départ de la grande campagne une question importante à se poser : est-ce que je soutiens la France ou l’Angleterre ? La France vous conduit en Italie (Naples voir plus) quant au Royaume-Uni il vous conduit en Afrique du Nord. De toute façon vous serez courtisé pour votre flotte par ces deux pays.

Votre territoire est assez bien protégé car deux nations seulement ont les moyens de vous nuire directement: la France et le Royaume-Uni. Et même pour eux cela risque d’être une aventure dangereuse et longue car votre territoire est infesté de guérilleros. Attention cependant en cas d’invasion de votre territoire un soutien financier est nécessaire: votre but est de tenir le plus longtemps possible pour user votre adversaire.

Ne prêtez pas votre armée à la légère: elle serait coûteuse à rebâtir. Pourtant elle fait une bonne force d ‘appoint à une armée comme celle du Royaume-Uni : elle, vous apportant le moral d’acier nécessaire et vous apportant ce qui manque le plus à l’anglais la masse et la cavalerie.

Un allié intéressant pour vous est le joueur russe : jamais vos troupes se rencontreront sur les champs de bataille, pourtant vous pouvez vous aider contre le Turque, et vous, laissez planer une épée au-dessus de la tête du joueur français embourbé en Russie. Enfin vous avez le point commun d’avoir tous les deux une flotte extrêmement courtisée.

En début de partie, il peut vous sembler intéressant de tenter le coup de Trafalgar, mais ce sera dur. La flotte anglaise est coriace et bien commandée. Mais cela vous placerez pour quelques temps dans une situation très confortable.

Gardez le Portugal, il vous procure une flotte supplémentaire et aussi un corps d’armée, de plus le joueur français ne tolérerait pas une présence anglaise dans ce petit pays

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Turquie, l’homme malade.
Sans doute la nation la plus faible du jeu mais certainement la plus intéressante. Vos ressources sont faibles avec un revenu de 23 livres et un manpower de 12. Les revenus du commerce presque inexistants.
Militairement ce n’est pas la joie. Votre flotte qui naguère dominait la Méditerranée n’est que l’ombre d’elle-même; Une armée au moral bas à cause d’une majorité de miliciens. Enfin un commandement moyen sans vedette. Mais vous avez des atouts.Votre armée ne vous coûte presque rien: au début de la grande campagne votre armée est déjà à plein, de plus vos corps de féodaux ( 7 d’infanterie et 3 de cavalerie) ne vous coûte rien, vous pouvez accepter des pertes, ces unités retrouvant leur valeur chaque début d’année. Votre cavalerie est nombreuse. Certes vous ne gagnerez pas souvent vos batailles mais avec vous pas de match nul : ça passe ou ça casse.

Une position géographique excentrée mais proche de l’Autriche qui verra en vous un moyen de récupérer les points perdus face à la France, et la Russie qui en attendant son heure se fera les dents sur vos Janissaires. D’autant plus que ces deux pays ont bon nombre de leurs objectifs chez vous. Vos côtes trop allongées sont indéfendables.

Par contre vous possédez un moyen efficace et pas trop dur de vous grandir: l’Empire Ottoman. Vous vous retrouverez face à l’Espagne mais faites appel à la France. Si vous réussissez à le fonder vous touchez le gros lot : plus de troupes, plus de corps et plus d’argent. Mais aussi plus de soucis.

Votre nation est faible. Dés le départ, plus que tout autre, vous devez vous fixer des objectifs. Trois sphères d’action s’ouvrent à vous : les Balkans et le sud de la Russie, l’Italie et l’Afrique du Nord.

Dans le premier cas vous y serez poussé par le joueur français, mais vous risquez gros. En Italie la concurrence est extrêmement vivace. Enfin l’Afrique du Nord semble être le gâteau facile à partager : à court terme oui, à long terme non !

D’abord finissez de recruter vos troupes. Garnissez Constantinople de ses 25000 hommes, répartissez sur toute la frontière avec l’Autriche et la Russie des garnisons pouvant retarder l’adversaire et lui nuire. Garnissez vos ports de garnisons plus modestes. Le but n’est pas d’arrêter vos adversaires mais de leur rendre la victoire extrêmement coûteuse. Dans la même idée construisez des bateaux : face à l’anglais ce ne sera que du petit bois mais face à l’espagnol un obstacle supplémentaire.

Le nombre de points à obtenir pour être déclarer vainqueur lors de la grande campagne (315 points soit une moyenne de 7,15 par tour) vous autorise une politique d’attente mais immanquablement vous aurez à défendre votre position. Donc une politique expansionniste et active vous donne des points d’avance et du lest à lâcher face à vos ennemis. Rien ne doit être gratuit: vos alliances avec l’anglais et le français doivent se concrétiser par des subsides conséquents. Faites payer le passage des détroits au joueur Russe (la somme doit être modique sinon ). Vous avez besoin d’argent.

En début de partie une guerre contre l’Autriche ou la Russie peut être tentant: il est vrai que jamais plus la situation ne vous sera aussi favorable. Et vous pourriez récupérez des territoires qui augmenteront vos nombres de corps féodaux. Mais attention prendre la Podolie à la Russie c’est lui ôté une région essentiel…Et rappelez vous que l’Autriche dispose de corps d’insurrection. L’Espagne sera votre grand rival en Méditerranée avant l’arrivée du joueur anglais qui mettra tout le monde d’accord. La France pourrait vous aidez à calmer ses ardeurs car elle peut avoir besoin de vous contre l’Autriche ou la Russie.