Le jeu vidéo « Fortnite » est poursuivi en justice, jugée suscitant une dépendance

Le jeu vidéo « Fortnite » est poursuivi en justice, jugée suscitant une dépendance

janvier 6, 2023 Non Par Redaction

Les parents au Canada ont décidé de porter des accusations à l’Epic Games, le développeur de Fortnite, car leurs enfants sont devenus accros à ce jeu vidéo. Cette affaire sera traitée au tribunal ces prochains mois, pour découvrir l’existence de risques et de dangers provoqués par son usage.

Peu de temps après le lancement de ce jeu vidéo en 2017, Fortinite est devenu de plus en plus prisé, surtout après l’insertion de la formule battle royale, dont 100 joueurs s’affrontent, et un seul remporte la victoire.

Le tribunal au Canada va se focaliser sur un recours commun qui accuse le développeur et l’éditeur du jeu vidéo Fortnite, Epic Games, de former une dépendance auprès des usagers, suite à un jugement rendu par la Cour supérieure de Montréal le 7 décembre. La justice a conclu qu’une interrogation sérieuse est incontestable, concernant les risques et les dangers créés par l’usage de Fortnite.

Ce recours commun a été déposé par les parents de 3 enfants âgés de 9, 13 et 15 ans, depuis 2019, quand ils ont commencé à jouer à ce jeu vidéo multijoueur sur Internet, disponible sur plusieurs plateformes. D’après les accusateurs, ce jeu engendre des maux de tête, des douleurs au niveau du dos et cerveau, des insuffisances de l’hygiène de base, des troubles du sommeil et socials.

Au Québec, l’évaluation de dépendance au jeu vidéo n’est pas encore officielle. De plus, l’association américaine des psychiatres considère que les preuves sont insuffisantes pour conclure que les maladies qui s’attachent au jeu vidéo représentent un trouble à part entier. Le tribunal a conclu que cette affaire ne rend pas les attitudes prétentieuses en requête futile ou sans preuve. Il a aussi rappelé que l’utilisation du tabac qui provoque un effet néfaste sur la santé n’a pas encore été reconnue du jour à l’autre.

Pour cela, l’éditeur Epic Games sera obligé de se défendre devant les tribunaux québécois, dans les mois à venir, concernant le développement et la commercialisation d’un produit à la fois nocif et dangereux, la révélation des risques et l’endommagement des mineurs avec de l’argent virtuel, appelé V-bucks.

Le document affiche le temps excessif que les enfants passent sur Fortnite. Les plus jeunes (9 et 10 ans) réalisent 1 891 parties qui durent à peu près 20 minutes. Les parents plaignent que la pratique de ce jeu vidéo affecte le comportement de leurs enfants et devenue une source de conflit. Ils sont devenus vulgaires et agressifs, quand il est en ligne. De plus, ils abandonnent leurs activités sportives et sociales.

Les enfants qui débutent ce jeu à l’âge de 13 ans peuvent réaliser 7 781 parties, en 2 ans et restent devant l’écran 3 heures par jour. Cette dépendance incite les enfants à se coucher à 3 heures du matin. Les ados qui commencent à jouer à 15 ans effectuent 6 923 parties, ce qui signifie qu’ils passent 42 heures devant leur ordinateur. Ils ne s’intéressent ni aux activités familiales ni scolaires.

L’éditeur avance l’absence de rapport d’expertise et d’études sur les effets secondaires du jeu vidéo pour se défendre.